La démarche de fdm est une démarche d'expérimentation autour de la notion d'échange et de coopération. Le projet est née d'une volonté de mobiliser les TIC pour :
faire communiquer des gens différents entre eux.
faire partager sa culture, son histoire, sa différence, son expérience.
se donner des parcours possibles, des projets dans l'espace local et mondial.
Bref permettre aux personnes et aux organisations de participer à un projet de transformation sociale, ce qui est au fond le propre de l'action socio-culturelle.
Le choix de la méthode / démarche
Nous avons choisi de valoriser la mise en oeuvre collective de projets et de relier la démarche de ressources à ces projets pour travailler au renforcement des acteurs sociaux en leur permettant de renforcer leur action et de se construire les outils techniques, pédagogiques et les organisations qui leur seront nécessaires.
Ce que nous avons fait :
les séminaires, la production de fiches sur les associations, les rencontres, nous ont permis
de favoriser la connaissance mutuelle
d'instaurer une confiance mutuelle entre les membres du réseau.
d'identifier les besoins auxquels le réseau doit répondre en particulier en matière de formation, d'aide au montage de projet et de recherche de financement.
d'identifier les compétences des membres du réseau et ce que chacun est pret à m^^ettre en partage. Les projets réalisés en commun et le soutien apporté à des projets des associations, ont permis à chacun de vérifier son intérêt à participer au réseau.
Cette démarche permet de créer les conditions d'un travail en réseau.
Ce que nous souhaitons faire en matière de ressources, c'est :
Mettre en place une plate-forme de coopération pour soutenir les projets des associations. Et donc proposer une réponse à la question : comment renforcer les capacités de chaque association à utiliser la communication comme moyen de facilitation de l'éducation et de la participation des jeunes. Une telle plateforme ne se résume pas à un site interne. C'est un espace dans lequel les personnes peuvent mobiliser les outils qui permettent d'agir. Un tel espace doit permettre de capitaliser des connaissances techniques, logistiques, organisationnelles ou bien la réflexion sur les pratiques de communication, mettre en discussion les projets de manière confidentielle ou ouverte, s'organiser pour répondre aux besoins collectifs des associations, développer et partager des outils techniques et pédagogiques tels que la radio internationale sur le web, le réseau local à bas prix, l'atlas interactif et son guide pédagogique.
Une question pour conclure :
La question de la coopération et de la ressource sont liées entre elles dans le sens où elles nous renvoient à celle du partage de l'expérience, de l'individuel au collectif (et inversement) et à celle de l'intelligence collective : quels outils construire ensemble pour répondre aux besoins des associations et des jeunes ? S'il faut songer aux multiples possibilités offertes par les technologies numériques, ne faudrait il pas aussi se préoccuper de réinventer une forme de compagnonnage des humains qui s'impliquent dans ce travail de collaboration ?